Selon la définition émise par le ministère des Solidarités et de la Santé, les maladies nosocomiales, aussi appelées infections associées aux soins, surviennent lorsque l’infection est absente au moment de l’arrivée du patient et se déclare au minimum 48 heures après l’admission dans un établissement de santé.
Comment les infections nosocomiales sont-elles acquises ?
La propagation des infections bactériennes est possible par contact cutané, par gouttelettes (postillons), de manière aéroportée, par transmission croisée entre malades ou via le personnel soignant, ou encore par la contamination de l’environnement hospitalier (eau, air, matériel, aliments).
En effet, le milieu hospitalier possède son propre écosystème bactériologique. Parfois, les règles d’hygiène de base (masques, gants, désinfection des surfaces et matériels) ne sont pas suffisantes.
De plus, les bactéries et infections acquises à l’hôpital sont généralement plus résistantes que celles que l’on trouve partout ailleurs.
La lutte contre les maladies nosocomiales représente deux grands combats. Le premier est d’éviter les contaminations lors des séjours à l’hôpital. Le second est la prévention autour d’un bon usage des antibiotiques, afin d’éviter que les bactéries ne finissent par leur résister.
Des facteurs favorisants
Les personnes âgées présentent une susceptibilité plus forte suivant les comorbidités qu’elles ont, tout comme les personnes immunodéprimées, les nouveaux-nés (en particulier les prématurés), les polytraumatisés et les grands brûlés. La réalisation d’actes invasifs, nécessaires au traitement du patient sont également des facteurs favorisant la transmission bactérienne : sondage urinaire, cathétérisme, ventilation artificielle et intervention chirurgicale.
Comment lutter contre les maladies nosocomiales ?
La prévention des infections nosocomiales est difficile car la plupart d’entre elles relèvent de l’intrication de plusieurs facteurs. S’il n’est pas possible de maîtriser les facteurs liés à la situation médicale des patients, la qualité des soins et la sécurité de l’environnement hospitalier doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée et d’actions de prévention.
En effet, les infections acquises à l’hôpital représentent 5% des patients hospitalisés, soit environ 4 millions de personnes victimes d’infections nosocomiales dans l’Union Européenne chaque année. Une fois sur deux, l’infection ou l’inflammation a pour cause un implant.
Pour apporter une solution à ce phénomène, SPARTHA Medical développe des revêtements dérivés de biopolymères naturels à l’échelle nano/micrométrique, qui sont appliqués sur l’implant, et dont la particularité est de prévenir les infections et de diminuer l’inflammation sans affecter les fonctions du dispositif médical. Entre autres, cela permet de réduire les complications post-implantaires (risques infectieux), d’optimiser les implantations sur patients à risque et aussi de réduire par conséquence les coûts de soins.
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